
Les grandes banques belges continuent à investir au total plus de 40 milliards d'euros dans le charbon, le pétrole et le gaz. Ceci représente un risque gigantesque pour la planète et pour la stabilité de nos économies. Aux côtés de la Nederlandsche Bank, nous organisons un débat avec nos représentants politiques sur le rôle que la Banque Nationale de Belgique peut, et doit, jouer dans ce domaine.
Dans la cadre de la campagne sur le désinvestissement des énergies fossiles, la Coalition Climat organise un débat sur un aspect peu connu des changements climatiques, à savoir les risques financiers liés au scénario ‘business as usual’. D’après une étude de la Coalition Climat, BNP Paribas, ING, KBC et Belfius investissent au total encore plus de 40 milliards d’euros dans l’industrie fossile. Or, ces investissements constituent un risque énorme pour la planète et pour la stabilité de nos épargnes. Quatre mille personnes ont déjà demandé à leur banque via www.banqueroute.be de ne plus investir dans les combustibles fossiles.
Dans son Financial Stability Report sorti en 2017, la Banque Nationale de Belgique ne parle nulle part des changements climatiques et des risques financiers liés aux investissements dans les énergies fossiles. Or, de nombreuses institutions financières jugent ces risques très élevés, notamment l’un des principaux gestionnaires d’actifs, Blackrock. C’est aussi le cas de la Banque Nationale des Pays-Bas qui aborde la question dans son étude ’Tijd voor Transitie’. Des représentants de cette banque viendront en discuter au Parlement. Les politiciens poursuivront ensuite le débat sur la situation belge.
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